GROUPE SUP DE CO LA ROCHELLE
M2 ACI : AUDIT CONSEIL ET INTERNATIONALISATION
Promo : 2010
Gestion de projet :
Comparaison entre les méthodes classiques et les méthodes agiles
Réalisée par : Karima EL BAKOURI
Les méthodes classiques et les méthodes agiles de gestion de projet
Les méthodes classiques :
Les méthodes classiques sont basées sur un ensemble d’activités successives se limitant à :
-L’analyse des besoins : le fait de caractériser, qualifier, identifier la matière d’œuvre (matière, produit ou information ou énergie) sur la quelle elle va agir et elle va générer la satisfaction du client et quantifier le besoin exprimé par un client potentiel.
-La définition du produit : Définir le produit qui répondra aux besoins et aux exigences souhaités de la part du client.
-Le développement : l’amélioration du produit, étant donnée que les besoins évoluent au cours du temps, le produit doit s’adapter aussi aux besoins.
-les tests
-La livraison : la livraison du produit final qui répondra aux besoins et aux attentes du client.
Ces méthodes traditionnelles ne permettent pas de suivre les changements d’orientation au cours d’un projet ni de suivre les plans établis qui dans la plupart du temps sont modifiés pour des raisons organisationnelles, fonctionnelles et technologiques.
Les méthodes classiques sont des méthodes assez rigides et encouragent la résistance au changement pour les nouveaux utilisateurs.
Ces méthodes classiques soulèvent des limites ainsi que des problèmes sur trois principaux plans :
- L’effet tunnel : c’est l’absence de la communication entre le prestataire et le client, il y a une insuffisance de communication entre les deux parties, le client intervient qu’au début et à la fin du projet, et c’est à la fin du projet que le client se rend compte que le projet ne correspond pas à ces besoins ni à ces attentes.
- La gestion des tests : les tests se font souvent à la fin du projet ce qui engendre des problèmes complexes et difficiles à résoudre.
- La production de plusieurs documents : une documentation assez lourde pour éviter les risques qui peuvent apparaître.
Les méthodes agiles :
Les méthodes agiles ont été développées à l’origine pour résoudre la complexité des projets informatiques de grandes ampleurs.
Ces méthodes là s’intéressent plus au produit à réaliser qu’au principe et aux théories. Elles se focalisent plus sur les besoins des clients à tout moment et elles l’impliquent au maximum afin de lui permettre une grande réactivité à ses demandes.
Ces méthodes se centralisent plus sur les points clés de la gestion du projet et elles offrent plus d’avantages pratiques au niveau de :
- La réactivité au changement : car le changement est permanent, le changement ne se déroule pas sur un seul rail, les besoins évoluent ainsi que les connaissances.
- L’accélération des développements : le produit ou l’application voit très rapidement le jour ensuite il est amélioré, perfectionnée selon les exigences et les attentes souhaitées du client.
- La qualité des produits livrés : livrer un produit conforme aux attentes des clients
Cette méthode là, a permis d’établir une relation de confiance entre le client et le fournisseur en adoptant la notion d’itération, en repositionnant le client au centre du développement du projet.
Le principe de cette méthode c’est de dérouler le cycle de développement du projet en le décomposant en plusieurs parties, pour permettre d’identifier le besoin fonctionnel de chacune.
Et à chaque itération, le client peut redéfinir ses besoins.
En contre partie, les freins principaux de l’adoption de ce modèle par les clients consistent dans:
• La capacité à changer la structure organisationnelle
• La résistance au changement de la part des nouveaux utilisateurs.
• Le manque de compétences en interne ce qui va engendrer des coûts supplémentaire pour former les utilisateurs ou recruter de l’externe.
Il faut signaler aussi que les coûts d’un projet agile ne pas être affecté dés le début, au risque d’être obligés d’ignorer toute les évolutions organisationnelles, fonctionnelles et techniques